Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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26.03 - Champ de bataille - Partie 3
Battlefield (3)
Voir partie 1...
Diffusion originale : 20 septembre 1989
Diffusion française :
20 septembre 1989
Réalisat.eur.rice.s :
Michael Kerrigan
Scénariste.s :
Ben Aaronovitch
Guest.s :
Angela Bruce
,
Christopher Bowen
,
Dorota Rae
,
James Ellis
,
Ling Tai
,
Marcus Gilbert
,
Noel Collins
,
Paul Tomany
,
Stefan Schwartz
,
Nicholas Courtney
,
Jean Marsh
Le serial semble devenir plus décomplexé et révéler ses vraies intentions, à savoir : être complètement absurde et décalé quitte à ne rien dire de substantiel.
Cela a le mérite d’être plus drôle et plus clair, même si l’épisode reste du coup très timide dans son lore légendaire du mythe arthurien. Par exemple, Ace qui est la jeune fille du lac qui soulève l'épée Excalibur et accomplit la légende en émergeant des profondeurs, c'est assez attendu sur le coup mais néanmoins génial ! J’aurais aimé que plus de ce genre de symboles loufoques apparaissent.
Au lieu de ça, l’épisode est quand même vachement axé militaire, façon UNIT à l’ancienne, ce qui n’est pas forcément des plus plaisants. Au moins, le Brigadier assure une bonne partie de l’humour. Il faut quand même noter qu’après deux parties d’errance, il finit par juste “marcher nonchalamment" dans le tunnel vers la dimension magique pour sauver le Docteur in-extremis. Franchement, cela n’aurait-il pu pas être fait en cliff de première partie plutôt ?
Néanmoins il vanne beaucoup et se fait vanner, ce qui est amusant. J’aime bien Ace qui bouscule son côté un peu chauvin et est territoriale avec son Docteur :
J’aime également assez la Brigadier Bambera et le chevalier Ancelyn, sorte de réinterprétation de Lancelot et Guenièvre, qui flirtent en situation d’affrontement ce qui donne des échanges assez cocasses là encore :
En termes de mythologie Who on a notamment un passage où Seven hypnotise des locaux par la parole comme s’il utilisait la force de Star Wars (c’est presque un copié-collé), cela faisait longtemps qu'on n'avait pas vu en action les capacités psychiques du Docteur. Tant mieux car si Sylvester McCoy s’amuse beaucoup à faire le pitre, j’aime aussi le voir plus sérieux et imposant. Côté UNIT on mentionne le Yéti et le robot géant des histoires avec Two et Four, et j’aime le gag de la balle d’argent que le Docteur suggère au Brig de se procurer “au cas où”, que ce dernier prend au sérieux. Et bien sûr, il y a Bessie qui fait pouet pouet, possède une plaque "WHO7", démarre au quart de tour et est associée à la musique du générique de la série.
C’est sympatoche mais ça ne me parle pas plus que cela personnellement, n’étant pas trop proche de l’ère de Three et de UNIT dans la série classique. J’aimerais plutôt, comme je l’ai dit, une partie mythologie arthurienne plus poussée. On n’a toujours pas d’explication sur le Docteur pris comme Merlin par tous les autres. La reine Morgaine a une présence moins efficace ici, par rapport à son fils Mordred, qui joue toujours terriblement mal et balance tout son plan. La gueguerre entre Shou et Ace (qui balance une insulte raciste) est pas dingue…
A noter quand même qu’il y a une scène coupée même à la version plus longue que j’ai vue, où Ace et Shou comprennent ce qu’il se passe sur la légende arthurienne dans le coin, avec des points clés du scénario et d’Excalibur expliqués, et avec une réplique très honorable du Brigadier qui veut honorer les morts d’UNIT : bref, plein de bonnes choses importantes qui ont été cut au profit de gags ou de scènes à l’utilité discutable (la mamie aveugle qui retrouve la vue grâce à Morgaine - une référence arthurienne j’imagine / j’espère, mais à quoi ça a servi ?).